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Athlétisme : Viérin Dégon fait le point de Paris 2024

32 163 vues , dans Actualité Athletisme Infos Sports , le 1 septembre 2024 Étiquettes :


Le Président de la Fédération béninoise d’athlétisme (FBA), Viérin Dégon était l’invité d’une chaîne togolaise en milieu de semaine. Avec lui, il a été question de faire un bilan de la participation du Bénin aux Jeux olympiques Paris 2024.

Le développement de l’athlétisme béninois se poursuit progressivement avec minutie. C’est ce qu’il convient de retenir de l’intervention du président de la Fédération béninoise d’athlétisme (FBA), Viérin Dégon. Il a d’abord salué les performances de Didier Kiki (100 m) et de Noélie Yarigo (800 M) aux Jeux olympiques de Paris 2024. Même s’il faut nourrir des regrets, le Président estime que c’est progressivement que le Bénin pourra véritablement s’affirmer dans ces compétitions de haut niveau. C’est pour cela que depuis son avènement à la tête de cette fédération, il a donné priorité aux athlètes qui travaillent. « Depuis que nous avons pris les rênes, on a dit que si un athlète travaille, il aura ce qu’il mérite », a précisé Viérin Dégon. Pour cela, un travail de tamis se fait pour les compétitions. 

Pour les derniers championnats nationaux des 2 et 3 août 2024, ce sont les meilleurs qui ont été invités. « Ce sont les meilleurs qui prennent part aux championnats régionaux. Ensuite on sélectionne ceux qui sont invités pour les championnats nationaux. C’est ainsi que nous avons invité 262 athlètes pour les championnats nationaux des 2 et 3 août 2024 », a expliqué le président de la FBA. Et, il se dit satisfait des performances réalisées par ces athlètes au cours de ces deux jours de compétitions. Il a rappelé que le Bénin a commencé depuis quelques années à réaliser de belles performances dans les compétitions sous-régionales et africaines avec beaucoup de médailles remportées notamment en 2024. 

Pour en arriver là, le président fait remarquer que son équipe est partie de loin. « Quand on a fait le point dès notre arrivée, on a constaté qu’à part Cotonou et Porto-Novo, les autres départements n’ont aucun matériel. Lorsque le Cnos-Ben a organisé l’assiette fédérale identitaire, nous avons terminé deuxième. Et au lieu de prendre l’argent, on a demandé de convertir l’argent en matériel (Javelot, poids, …). Par le biais du projet « Sport au féminin, nous avons doté toutes les ligues en haies et matériels de saut ».

La Rédaction

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