Championnat National Scolaire, Avrankou 2024 : À la découverte des jeunes reporters sportifs

De jeunes reporters sportifs participent activement au Championnat National Scolaire, orchestré par le Ministère des Sports à travers l’Office Béninois du Sport Scolaire et Universitaire (OBSSU). Sélectionnés à l’issue d’un rigoureux processus, ces reporters, au nombre de douze, ont entamé depuis le 17 juillet dernier, date d’ouverture du championnat, la phase pratique de leur formation.

Assidus et ponctuels, ces jeunes reporters, originaires des douze départements du Bénin, suivent avec une passion inébranlable et un intérêt marqué les diverses compétitions sportives.

Une expérience enrichissante : Sur le terrain, ces jeunes enthousiastes ont eu l’opportunité d’observer, par exemple, la retransmission en direct sur l’ORTB. Regroupés autour des commentateurs, ils s’imprègnent des subtilités de cette profession fascinante. Ils ont ainsi appris, de manière pratique, à réaliser un reportage sportif, à rédiger un compte rendu et à collecter des informations, tout en adoptant les attitudes d’un bon reporter sportif. Interrogés, ils partagent les motivations qui ont guidé leur choix.

Brigitte YAROU, élève en classe de 1ère et jeune reporter sportive : « Je réside à Kandi dans le département de l’Alibori. Je tiens tout d’abord à remercier l’OBSSU et le Ministère des Sports pour l’organisation de cette quatrième édition de la phase nationale du championnat scolaire, ainsi que pour m’avoir sélectionnée parmi les jeunes reporters. Cela m’honore. J’ai choisi le métier de reporter sportif car il me plaît énormément et m’a permis de découvrir l’univers du sport. C’est devenu une passion grâce à ma mère, ancienne athlète des 800 mètres, et grâce à mon formateur de Kandi qui m’a dévoilé les secrets de ce métier. Au cours de ce championnat scolaire, nous avons appris à interviewer, à commenter un match et à rédiger un compte rendu des événements sportifs. Durant ces pratiques, j’ai rencontré des difficultés à commenter les matchs de football. J’espère revenir l’année prochaine pour surmonter cet objectif qui, je le crois, est à ma portée » ;

Aubin Djahoui, originaire de Klouékanmè (Couffo) : « C’est un métier qui rend l’homme sociable et plus civilisé. Au cours de la formation durant le championnat scolaire national, j’ai beaucoup appris, notamment comment rédiger un compte rendu dans un article et réaliser une interview. J’avais des difficultés à surmonter le stress, » confie Gildas Adjagnon, venu de la commune de Sèmè-Podji. Au début, j’avais des difficultés à commenter un match et à interviewer une personnalité. Ce n’est pas encore parfait, mais je pense que c’est mieux qu’auparavant, » ajoute Sandra Tchokponhoué, résidant dans les Collines, à Dassa-Zoumé. Sur le terrain, nous avons été confrontés à certaines difficultés, telles que le stress et la peur. Parfois, nous manquons de courage pour nous approcher des personnes, » partage Rodolphe Dadjo, venu de la métropole Cotonou ».

Colette Houngbédji, résidant à Kpomassè, département de l’Atlantique : « Cette expérience est enrichissante ».

 

La Rédaction