Développement du Sport Féminin : Le Bénin et la France pour booster les Femmes

Le Ministère des Sports et l’ambassade de France au Bénin ont signé ce mardi 31 Mai 2022, une convention dans le cadre de la promotion du sport féminin au Bénin.

D’un montant global de 869.462 € soit 570.329.750 Fcfa, cet appui de la France vise à favoriser le développement de la pratique sportive féminine au Bénin. Pour l’ambassadeur Marc VIZY, la France est particulièrement fière d’accompagner la dynamique en cours au Bénin. D’une durée de deux ans, le Projet FSPI Sport au Féminin est essentiellement tourné vers trois disciplines à savoir le Basketball, le Handball et l’Athlétisme.

Pour le Ministre des Sports, Oswald Homéky, la signature de cette convention est la preuve de la vision commune des Présidents Patrice Talon et Emmanuel Macron qui sont tous d’eux passionnés de sport et surtout de vrais défenseurs du sport féminin. « Le Gouvernement du Bénin, depuis 2016, a lancé un ambitieux programme de promotion de l’ensemble des disciplines sportives. Dans cette démarche, nous veillons à ce que les hommes et les femmes soient traités de la même façon. L’histoire récente des performances sportives au Bénin renseigne que les femmes ont parfois fait mieux que les hommes dans plusieurs disciplines. Pour nous, cette décision que la France prend, d’orienter ce financement sur le renforcement de la dynamique en cours dans notre pays, est vraiment une décision importante et cela nous réjouit. Nous ferons le point dans deux ans et je suis certain qu’au bout de ces deux années, nous pourrons ensemble avec fierté dire que nous avons amélioré la pratique du sport féminin au Bénin »; a déclaré le patron des sports.

La signature de la convention entre le Ministère des Sports et l’Ambassade de la France au Bénin s’est déroulée en présence des responsables du Comité National Olympique et Sportif, des membres des Fédérations Béninoises d’Athlétisme, de Basketball et de Handball, des membres du cabinet du Ministre des Sports, des Directeurs techniques et responsables de structures sous tutelle, sans oublier la presse.

Roméo Aklozo