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Féminin : Il fallait oser, l’avenir est certain

[post_views icon_or_phrase= »Total count: » post_types= »post,page »] Une réalité ! L’apprentissage des Béninoises à Ouagadougou est dur et n’est pas compréhensible par certains…

21 825 vues , dans Football , le 22 décembre 2019


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Une réalité ! L’apprentissage des Béninoises à Ouagadougou est dur et n’est pas compréhensible par certains acteurs du football féminin. En effet, les Écureuils dames se sont rendues à Ouagadougou pour une semaine afin de jouer des matchs amicaux demandés par la Fédération burkinabé de football. En deux matches chacune, les Écureuils dames seniors et juniors ont été sauvagement battues par leurs homologues. Les seniors ont été laminées 6 – 2 et 4 – 0 alors que les juniors ont reçu deux branlées, 9 – 0 et 5 – 0. En somme, un total de 24 buts encaissés en quatre matchs. 

Visiblement, c’est une raclée reçue par les poulains de la présidente de la Commission du football féminin Floriane Affoutou. Mais il faut placer ces matchs dans leur contexte de départ. C’est des matchs amicaux pour tester des joueuses et des schémas pour l’avenir. Apprentissage douloureux qui ne doit pas nous amener à être focus sur les résultats et à livrer les responsables et jeter en pâture ces dames qui ont accepté malgré toutes les pressions de défendre les couleurs du pays. 

Les pressions de certains responsables et acteurs du football féminin ont mis l’entraîneur Janvier Houessou Loko en difficulté. Le score ne doit pas donc les inquiéter d’autant puisqu’à la dernière minute, des joueuses sélectionnées ont refusé de prendre le départ. C’est leur décision ; on ne doit pas leur en vouloir. Dans ces conditions, le sélectionneur ne pouvait pas faire autrement. Bénin Sports estime que chacun prendra ses responsabilités pour ne plus se faire piéger. 

La bonne foi devrait nous amener à chercher à savoir d’où sommes-nous venus ? Où allons-nous ? Que faire ? La réponse à ces questions doit interpeller tout le monde. Des responsables de la Fédération béninoise de Football aux acteurs frondeurs en passant par les membres de la Commission du football féminin. Au lieu de passer le temps à critiquer, les acteurs doivent se mettre ensemble pour régler le vénéré problème qu’est le football féminin. 

Elles cherchent leur marque. Elles manquent beaucoup des fondamentaux du football. Mais ça se comprend. Elles apprennent à jouer au ballon. La Fédération a bien fait de les envoyer en apprentissage et de leur offrir des matches tests, afin que les joueuses se rendent compte du travail qu’elles doivent abattre. Après, on peut discuter sur les conditions de formation de l’équipe. Les responsables béninois ont trouvé juste d’envoyer les femmes au Burkina. Ce n’est pas un crime. Il s’agit d’une invitation de la Fédération burkinabé et si l’on veut aller loin, il faut ménager sa monture et donc décliner l’offre n’est pas la bonne idée même si nous sommes tous conscients que le Bénin chez les dames n’est pas prêt. Moins vaut la rage que courage et les dames doivent avoir un cœur d’où vient le courage, car le courage se reconnaît à la guerre, la sagesse à la vie, l’amitié au besoin. La force n’est pas dans les jambes, mais dans le courage.

Mais attention ! La présidente Floriane Affoutou doit aussi se réveiller et sortir de son monde unique. On peut être intelligent et bien écouter les autres. Elle a l’obligation d’écouter les autres membres de la commission et aussi les responsables des clubs frondeurs. Ces derniers aussi, doivent savoir que la politique de la chaise vide n’est pas non plus la solution. J’ai dit

Pérez Lekotan

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