Kung-fu – Coopération Sino-Béninoise : La marque du natif Jean Lokossou Keta séduit les chinois
La cité lacustre de Ganvié entre dans l’histoire de l’amitié sino-béninoise. La cité lacustre de Ganvié a accueilli le grand…
La cité lacustre de Ganvié entre dans l’histoire de l’amitié sino-béninoise. La cité lacustre de Ganvié a accueilli le grand festival des arts martiaux ce samedi 17 décembre 2022 marquant les 50 ans de la célébration de l’amitié sino-béninoise.
Une grande première pour cette ville touristique qui a été honorée grâce à son fils Jean Lokossou Keta, président de la Ligue Atlantique-Littoral de la Fédération béninoise de Kung Fu. Ils sont peu à connaître l’existence de la terre ferme artificielle au village lacustre. C’est avec grande émotion que pour sa quatrième visite à Ganvié, l’ambassadeur de la Chine près le Benin, Peng Jingtao en a fait la découverte. « Ça fait déjà la quatrième fois que je suis venu ici mais chaque fois je suis toujours dans la pirogue. C’est la première fois donc que j’ai foulé la terre de Ganvié », a-t-il confié. Comme lui, une centaine de visiteurs ont foulé le sol de Ganvié pour la première fois à l’occasion de la célébration des 50 années du rétablissement de la coopération entre le Bénin et la Chine.
La Fédération Béninoise de Kung Fu a créé l’événement en organisant un géant festival des arts martiaux dans la légendaire cité lacustre. Ce choix se justifie à double titre. Mobiliser le grand nombre de personnes et faire découvrir la discipline à d’autres régions. «Le choix de la cité lacustre n’est pas anodin pour plusieurs raisons. La première motivation est liée au fait Cotonou au détriment des autres villes dont les habitants ont également besoin de bénéficier de la ferveur. Il fallait sortir de l’ordinaire et proposer une localité hors du commun. En tant que citoyens animés d’un esprit de patriotisme, les membres du Comité d’organisation ont pensé à Ganvié, l’une des plus grandes attractions touristiques du monde que le gouvernement actuel ambitionne de revaloriser et réinventer», a expliqué Jean Lokossou Keta, président de la Ligue Atlantique-Littoral.
A Ganvié, les organisateurs n’ont pas déchanté. Ils sont agréablement surpris de la grande mobilisation jamais observée autour d’un événement du Kung Fu. Hommes, femmes, vieux, enfants sont massivement sortis contempler de plus près ce qu’ils ont l’habitude de voir de loin dans les films. Le Kung Fu, le shaolin et les autres arts martiaux étaient à leur portée.
Une centaine d’athlètes béninois des associations venus des quatre ligues du Bénin ont ouvert un beau spectacle de démonstration des arts martiaux sous l’œil vigilant des arbitres mais aussi sous les regards admiratifs du maire de Sô Ava, des deux CA de Ganvié, du président de la fédération béninoise de Kung Fu et de la marraine de l’événement. Pour Germain Tagnanta, Président de la Fédération Béninoise de Kung Fu, ce festival des arts martiaux chinois restera gravé dans les mémoires pendant très longtemps. Il a remercié les autorités de la Commune de Sô Ava et les arrondissements de Ganvié 1 et 2 pour avoir facilité le festival qui pour lui est une réussite.
Fort de ce succès, le N1 du Kung Fu au Bénin s’est engagé à réunifier les deux associations Kung Fu et Wushu qui sont déchirées depuis des années. « Nous promettons que notre engagement pour la réunification des deux fédérations et des pratiquants des arts martiaux chinois sera tenu », a-t-il promis. Véritable diplomatie offensive productive de Jean Lokossou Kéta amorçant un engagement collectif qui donne déjà un nouveau visage à l’événement, le projecteur devient encore plus vif et attractif sur le village lacustre.
La Rédaction
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