Le Championnat Scolaire National : « Nous sommes très satisfaits de nos jeunes officiels arbitres » ; Borgias Houedin
Le Championnat Scolaire National, ce n’est pas seulement une vitrine pour les talents sportifs, c’est également un tremplin pour la…
Le Championnat Scolaire National, ce n’est pas seulement une vitrine pour les talents sportifs, c’est également un tremplin pour la révélation des futurs arbitres béninois. Grâce au projet de formation des jeunes officiels, lancé en 2018, de nombreux arbitres prometteurs émergent déjà, présage d’un avenir brillant pour l’arbitrage au Bénin. Borgias S.U HOUEDIN, instructeur physique des arbitres s’est ouvert à nous. Il a parlé de cette initiative et de ses résultats.
Depuis quatre ans, vous travaillez à la formation des jeunes officiels. Pouvez-vous nous donner une idée du nombre de jeunes formés ?
Depuis le lancement du nouveau format du championnat national scolaire, nous avons encadré environ 2000 apprenants. Le nombre d’arbitres formés pour chaque phase nationale dépend des besoins de l’OBSSU. En 2022, à Adjohoun, nous avons eu notre plus grand effectif avec 40 jeunes arbitres. Depuis, beaucoup ont intégré divers championnats, et aujourd’hui, environ quarante d’entre eux officient dans le championnat béninois.
Quels sont les critères de sélection ?
Pour participer au championnat scolaire national, nous sélectionnons les arbitres en fonction de la continuité de leur travail dans leur zone de résidence. C’est sur cette base que nous effectuons nos choix.
Pour cette édition, combien de jeunes officiels avez-vous ?
Pour l’édition 2024, nous avons 18 jeunes officiels, répartis équitablement entre 9 filles et 9 garçons, en raison de la parité entre les 12 équipes masculines et féminines. À Abomey, ils étaient 24, et à Grand-Popo, ils étaient 22.
Nous en sommes à la 4e édition du championnat national scolaire. En tant qu’encadreur des jeunes officiels, quelles sont vos impressions sur leurs performances jusqu’à présent ?
Après cette première phase de poules, nous sommes très satisfaits de nos jeunes officiels arbitres. Après chaque match, nous effectuons un débriefing pour les aider à améliorer leurs performances. Globalement, ils montrent beaucoup de progrès, et nous sommes confiants quant à leur comportement sur le terrain. »
Nous avons assisté à une séance de décrassage samedi. À quoi sert-elle ?
Nous avons terminé une phase et nous nous préparons pour la suivante. Cette séance de décrassage permet de faire des ajustements pratiques sur le terrain. Nous corrigeons les erreurs constatées pour qu’elles ne se reproduisent plus dans les prochaines phases.
Cela fait maintenant quatre ans que vous êtes avec les jeunes officiels. Quel bilan faites-vous de ce parcours ?
Après quatre ans, nous avons des jeunes officiels bien formés. Ils sont devenus autonomes, ce qui était notre objectif principal. Nous sommes fiers de les voir gérer et encadrer les matchs de manière indépendante. »
Y a-t-il des jeunes officiels qui officient dans les différents championnats nationaux ?
La plupart des jeunes formés interviennent déjà dans divers championnats du pays, notamment les championnats amateurs D4, D3, D2, et D1. Ils excellent surtout dans le championnat amateur de la D3 et leurs prestations sont remarquables. »
Quelles sont vos ambitions pour la suite de ce projet de jeunes officiels ?
Nous avons de grandes ambitions. Parmi nos jeunes, deux ont déjà arbitré à l’international : Merveille Gbogblénou et Awali Salissou, qui ont participé au Tournoi UFOA-B Scolaire à Lomé en novembre 2023. Awali a ensuite officié lors du championnat mondial des scolaires en Chine cette année. Nous sommes fiers de leurs performances et nous continuerons à former des jeunes arbitres talentueux pour les futures compétitions internationales. »
La Rédaction
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