Ministère des Sports : « Cette décision sera bénéfique pour le Chef de l’Etat » ; les derniers mots de Oswald Homéky à son entourage

Oswald Homéky n’est plus le ministre des Sports du Bénin depuis ce vendredi 06 octobre 2023. Il sort ainsi du Gouvernement après avoir passé 7 ans 6 mois avec le Président Patrice Athanase Guillaume Talon. Mais avant son départ, le désormais ancien ministre des Sports a tenu une réunion secrète avec ses proches collaborateurs. 

« Je préfère renoncer au prestige, au confort et autres avantages liés à la fonction ministérielle et garder le droit d’exprimer mes convictions et de défendre les aspirations du peuple béninois plutôt que de trahir la confiance du peuple » ; a laissé entendre Oswald Homéky avant de donner les deux raisons de cette réunion qu’il a qualifié de ‘’ rapide ‘’ et d’extraordinaire. « J’ai voulu vous voir pour dire ce qui en est concrètement et vous embrasser une dernière fois avant de partir » ; a-t-il introduit.

Pour la première raison, Oswald Homéky a confirmé qu’il a effectivement déposé sa démission du Gouvernement. « Le Chef de l’Etat l’a acceptée et a désigné un de mes collègues pour une prise en main provisoire de la charge en attendant que le nouveau ministre des Sports ne soit nommé ». Dans ses propos, il estime que c’est une décision qui surprend beaucoup de personnes avant de faire quelques doléances. « Je voudrais vous demander de ne pas être triste. Au nom de la petite relation d’amour qui nous a liée de ne pas être émus par cette décision que j’ai prise ».

L’ancien ministre des Sports va un peu plus fort dans ses propos et assume son acte. « J’ai pris cette décision en toute responsabilité ; en toute conscience et dans notre intérêt commun » avant d’ajouter qu’il est certain que « Cette décision je l’ai prise parce que je pense que les effets qu’elle produira seront bénéfiques pour notre pays, pour le Chef de l’Etat et pour l’équipe que nous constituons ». 

Pour finir, Oswald Homéky a présenté ses excuses à ses collaborateurs pour n’avoir ni consulté, ni informé, ni donné des signaux par rapport à cette décision. « Je ne pouvais pas le faire ; je n’ai pas la force de le faire. Chacun de vous a une partie de lui en moi » ; a-t-il conclu. 

P.L