Volleyball – Coupe des Clubs Champions Zone 3 : La Fédération ivoirienne sabote l’organisation de la Zone

L’édition 2023 de la Coupe des Clubs Champions Zone 3 de la Confédération africaine de Volley-ball a démarré, ce samedi 11 février 2023 au Palais des Sports d’Abidjan se poursuit toujours. Si les équipes ont répondu présentes pour la fête du Volley-ball sous régionale, le Comité locale d’organisation chapeautée par la Fédération ivoirienne de Volley-ball n’est malheureusement pas à la hauteur des attentes de la Zone 3. Le Président de la Zone 3, le Béninois Ali Yaro devrait sévir. 

Les équipes en Hommes et en Dames venues du Bénin, Burkina Faso et Togo pour animer cette 11ème édition souffre le martyr. Aucun respect pour les équipes de ces pays qui sont à Abidjan pour défendre le drapeau du pays. Déjà qu’il faut très chaud dans le pays, le Comité d’organisation se permet de faire jouer les Dames qui ont un corps dans un hall 2 du Palais des Sports sous une chaleur pas possible. C’est vraiment désolant et insultant pour cette Coupe d’Afrique Zone 3 des Clubs. 

Plus grave, il ne faut pas oser parler du manger, de la restauration : Elle est catastrophique et n’est même pas servi à temps. Par exemple, pour le compte de la 1ère journée, le samedi 11 février 2023, aucun des clubs étrangers n’a mangé avant d’aller jouer. C’est le ventre creux que les joueurs et joueuses ont livré leur match. Pour les autres jours, le repas est servi à quelques minutes du départ des délégations pour le Palais des Sports. C’est de la méchanceté ! Le premier besoin est aussi absent… 

L’eau n’existe pas dans les chambres de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports : Injs (Côte d’Ivoire). Depuis, le dimanche 12 février 2023, c’est le calvaire pour les délégations. Alors que les pays ont payé 15.000 Francs Cfa par personne et par jour, les joueurs et joueuses sont obligés de transporter eux-mêmes de l’eau du robinet au rez-de-chaussée dans un seau et faire monter dans leur chambre respectives avec des risques de blessure. Il faut quémander un plastique, aller faire la queue au niveau du seul robinet disponible en bas et faire ensuite près d’un kilomètre avant de rejoindre ta cabine. En somme, c’est la catastrophe ! 

Abidjan, Pérez Lekotan