Le Bénin peut retrouver ses lettres de noblesses

Les Ecureuils du Bénin ont atteint les 1/4 de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de Football en Egypte, en 2019. Une performance historique qui a créée une osmose entre les différentes classes sociales au Bénin et susciter une véritable concorde nationale. Cette période de l’année 2019 a rappelé à tous, l’époque où la Boxe était le Sport qui nous unissait. Le bon vieux temps qui peut bien être actualisé puisque des boxeurs talentueux de rang mondial se comptent par demi-douzaine dans le pays.

Le Football en 2019 a fait une grosse publicité au Bénin comme le savait si bien le faire, la Boxe par le biais des galas titres en jeu qui se tenaient au Hall des arts, loisirs et sports de Cotonou et au Palais des sports du Stade de l’amitié de Kouhounou. En ces moments-là, les dahoméens devenus béninois avaient droit à de belles confrontations menées par le maître des arènes Expédit Montcho, redoutable cogneur, qui a laissé le ring à une génération dorée emmenée dans les années 90, par un certain Georges Boko baptisé : <> et la légende Aristide Sagbo dit Soweto, champion d’Afrique à vie puis un peu plus tard, Nazaire Kpadonou ; Ange Adjaho ; Victor Kpadénou ; Fulbert Sodjinou ; Théodore Lokosssou et l’autre Sévérin Oloubi qui savaient traduire en réalités, les rêves de ceintures africaines du peuple béninois.

Aujourd’hui, le Bénin peut bien compter sur plusieurs jeunes boxeurs notamment : Ghislain Vodouhessi et Fataou Garadima alias Commandant Boro. Ceux-ci sont restés bloqués dans les coulisses et n’attendent que l’occasion leur soit donnée pour arracher des ceintures africaines et mondiales pour le bonheur des béninois.
En somme, les talents sont là. Il ne reste que la manifestation de la volonté de tous pour que la Boxe béninoise redevienne la discipline qui place le Bénin en orbite.

Pérez Lekotan