Sport – Découverte : Qui est Mr Kouokam Kamtchueng, le manager du centre EYA ?

Depuis juillet 2021, le Camerounais Kouokam Kamtchueng est le manager du Centre communautaire EYA. Arrivé au Bénin avant l’ouverture officielle du centre, il est celui qui le modernise jour après jour. Portrait d’un homme déterminé et visionnaire.

Être le manager du centre EYA est d’abord le résultat d’un parcours peu commun et bourré d’expériences. Cet homme athlétique de 42 ans est passé par le Cameroun et la France avant d’arriver chez nous au Bénin. Dans ces pays, cet écrivain diplômé en management des sports et des loisirs a été tour à tour sportif de haut niveau, coach sportif, dirigeant de deux start-up et manager d’un centre de loisirs.

Il a donc un CV bien rempli. Comment est-il arrivé alors chez nous au Bénin ? « En envoyant un CV, comme tout le monde. Je sais que beaucoup de gens pensent que je connaissais Mr Lionel Talon avant d’obtenir ce poste. Mais pas du tout. J’ai dû postuler et passer des entretiens ». C’est donc totalement sur son parcours, son expérience et sa vision qu’il a été recruté.

Et clairement, Mr Talon ne s’est pas trompé sur le recrutement puisque tous les béninois peuvent voir les retombées du travail du nouveau manager. Le centre EYA est devenu en à peine un an un espace connu de tous au moins à Cotonou. Entre EYA GAMES, EYA TALENTS, EYA EXCELLENCE, WE LOVE EYA, mais aussi avec la réception quotidienne de stars de la musique dans le studio professionnel du centre ou la réception de la Youzou league (championnat professionnel de BasketBall). 

« Etre à la tête du centre EYA est ma plus grande fierté professionnelle. Je suis conscient de la charge de ce poste et de la responsabilité qui est la mienne vis à vis de la jeunesse Béninoise et par extension, la jeunesse Africaine.» Mais il a aussi conscience d’avoir été recruté par un visionnaire. « Mr Lionel Talon a sincèrement l’envie d’apporter sa pierre à l’édifice de la construction du Bénin. Et dans cet objectif, sa conjointe et lui ont créé le centre EYA, un outil inédit et indépendant »; déclare le jeune passionné.

Concrètement, quel est le quotidien d’un Manager d’un tel centre ? 

Au quotidien, Mr Kouokam doit organiser et planifier les diverses activités en lien avec le centre mais aussi, et surtout, manager les différents membres du staff : « Nous sommes peu nombreux mais chacun est efficace dans son rôle, donc ce n’est pas la partie la plus difficile ». Le plus difficile est d’être polyvalent au quotidien. En effet, dans une même journée Mr Kouokam peut enchaîner des rendez-vous professionnels, des séances de formation du personnel, coacher sportivement des enfants et même donner des cours d’informatique ! « C’est épuisant car nous partons de zéro mais c’est exaltant car le potentiel de EYA est immense ».

Et ensuite ? 

« Comme déjà dit, j’ai la chance que ma vision et celle de Mr Lionel Talon se retrouvent sur de nombreux points. Nous voulons impacter durablement la jeunesse Béninoise et Africaine parce que cette jeunesse est la plus grande richesse du continent Africain. ».

Pour Mr Kouokam, il n’y a aucune limite à se donner. Il faut impacter tout le continent. « Je vois ce que nous avons fait en un an, nous avons apporté des pans éducatifs à des centaines d’enfants. Imaginez seulement dans 5 ou 10 ans. Nous n’avons quasiment aucune limite.» 

D’autres centres EYA à venir ? 

Mais oui ! « C’est une évidence. Le mouvement EYA est fait pour entrer dans l’histoire africaine. Et le Bénin est probablement l’un des meilleurs pays Africains pour lancer ce mouvement étant donné les bouleversements positifs que le pays vit depuis 6 ans. ».

EYA est parti pour durer.

La Rédaction ([email protected])