Athlétisme : « J’ai vu mes rêves partir en fumée » ; Noëlie Yarigo

Née le 26 décembre 1985 à Natitingou, Bénin, la spécialiste des 800 mètres Noëlie Yarigo regrette comme tous les sportifs, la crise sanitaire dû au Covid-19 qui sévit dans le monde. Deuxième coureuse béninoise à se qualifier pour les championnats du monde après Fabienne Feraez et demi-finaliste aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016, Noëlie Yarigo donne de ses nouvelles à Bénin Sports. 

Noëlie Yarigo : Comment avez-vous passé ce moment de confinement ?
Ce moment de confinement a été très difficile, car il fallait prendre les nouvelles marques étant confinée. Je me suis donc adaptée à la situation en m’entrainant comme je peux. 

Les conséquences de cette pandémie sur votre carrière professionnelle ?

En effet, les compétitions sportives sont évidemment toujours à l’arrêt et c’est d’ailleurs toute la filière sportive qui est touchée par cette crise du coronavirus. J’ai vu mes rêves partir en fumée mais pour l’instant, je suis en bonne santé, c’est l’essentiel.

Après le déconfinement, les priorités de Noëlie Yarigo ?

Maintenant que nous sommes déconfinés, je veux retrouver la liberté de courir. La suite du programme, je ne sais pas car on n’a toujours pas de visibilité par rapport aux compétitions et en plus les installations sportives sont fermées pour l’instant donc on n’a pas accès à la piste. 

Les Jeux olympiques sont reportés pour 2021 ? Nouvelle chance pour vous ?

Les jeux olympiques ont été reportés, mais pas mes rêves. La lutte continue donc. Ce report des jeux va me permettre de travailler encore plus pour être plus performante l’année prochaine. 

Un message de sensibilisation et un appel

Je voudrais inviter mes frères et sœurs béninois à respecter les consignes du Gouvernement pour éviter la propagation du Covid-19 au Bénin. À cette allure, nous allons apprendre à vivre avec le virus maintenant que nous sommes déconfinés tout en respectant les gestes barrières en se lavant régulièrement les mains ou en utilisant les gels hydro alcoolique ou en portant des masques pour éviter une seconde vague de l’épidémie. 

Réalisation : Sènankpon Pérez Lekotan