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Basket-ball – Projet « Sport au Féminin » : Fin du 1er Camp Melissa Diawakana ; les stagiaires expriment leur satisfaction

25 311 vues , dans Basketball , le 1 juillet 2022 Étiquettes :


A l’issue de la formation, les participantes ont été très heureuses. L’Experte Melissa Diawakana a exprimé toute sa joie. Ce stage qui intervient dans le cadre de la promotion du sport féminin au Bénin a été une parfaite réussite du mardi 28 au jeudi 30 juin 2022 au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. Les six anciennes joueuses des départements de l´Ouémé et du Plateau prennent part à ce premier stage. Il s’agit de : Assanath Ousmane, Amirath Soukere, Koïmath Bouraîma, Chrystilla Tchanhoun, Minirath Wabi et Estille Yaoïtcha sont appelées à être des leaders de type nouveau au niveau du Basket-ball féminin.

Assanatou Essowè Ousmane

Assanatou Essowè Ousmane : « J’ai participé avec un grand plaisir à ce stage qui intervient dans le cadre du Projet « Sport au Féminin » après la signature de l’accord de convention signé entre le Ministère des Sports et l’ambassade de France au Bénin, le mardi 31 Mai 2022. Un Camp organisé par la Fédération béninoise de Basket-ball (Fbbb) au profit des encadreurs féminin en collaboration avec l’Ambassade de la France près le Bénin afin de promouvoir le Basketball féminin au Bénin. D’abord, je dirai un grand merci au Président de la Fbbb, Ismahinl Onifadé pour son grand amour au Basketball féminin. Je pense que cette formation est la bienvenue parce qu’une femme comprend mieux une femme. Donc, penser mettre la gente féminine devant les joueuses serai l’idéal afin de développer le Basketball chez les filles et les maintenir aussi longtemps que possible est une très bonne action. Cet objectif que s’est fixé la Fbbb sera atteint et nous, nous sommes prêtes à relever le défi pour aller au sommet de ce projet. A l’issu de cette formation, j’ai retenu que pour être un bon Coach, il faut aller à la recherche de la connaissance, il faut avoir la confiance en soi et il faut être un bon pédagogue tout en étant humble pour bien véhiculer son message. J’ai aussi retenu qu’en tant que coach, je dois m’aimer, aimer ce que je fais et donner de l’amour autour tout en faisant attention au petits détails par rapport aux enfants que j’encadre. J’ai acquis aussi assez de connaissance en ce qui concerne les principes du jeu ».

 

Chrystilla Ermate Enagnon Tchanhoun : « Mes impressions par rapport à ce Camp sont très bonnes. J’ai beaucoup appris sur le développement personnel du Coach, ainsi que de la joueuse. J’ai eu des notions sur comment parler, comment procéder à l’apprentissage ainsi que l’écoute du message qu’on transmet au joueuse par les joueuses. Ce que moi j’ai retenu du Camp est qu’avant toute chose, il faut connaître ses joueuses et comment s’adapter à elles ; comment les amener à avoir de très bonnes connexions avec nos joueuses. Il faut ensuite maîtriser les différentes étapes de l’échauffement afin de prévenir les risques d’accident puis apprendre à les rendre autonome ».

 

Minerath Wabi

Minerath Wabi : « Je suis tout d’abord très contente d’être parmi les premières bénéficiaires de cette formation en tant qu’encadreur. J’ai retenu beaucoup de choses durant les trois jours de formation. Il est très important de connaître les filles avec qui l’on veut travailler. Car, un entraîneur est toujours à la recherche de nouveaux savoir. La confiance qui commence par soi-même, les comportements, l´humilité à avoir et l’énergie à dégager. Nous avons aussi appris la pédagogie qui est l’art de transmettre les connaissances. Ensuite, les processus pour un échauffement à l’aide des vidéos projecteurs et enfin les principes du Basketball. En général, je suis vraiment contente et je promets de partager former de jeunes talents de demain et transmettre mes acquis avec les autres anciennes joueuses ».

 

Estille Yaoïtcha

Estille Yaoïtcha : « Tout d’abord je remercie le Président de la Fédération béninoise de Basket-ball (Fbbb), Ismahinl Onifadé et l’Ambassade de la France près le Bénin pour la mise en place de ce projet. Une considération aussi envers le Ministre des sports, Oswald Homéky, sans oublier la Directrice technique nationale, la Présidente de la Commission du Basket-ball féminin et notre Experte, Melissa Diawakana. Je suis vraiment émue par rapport à ce que j’ai appris et je promets bien les transmettre aux joueuses et en faire plus. J’aimerais à l’avance qu’on mette en place aussi d’autres formations pour que je puisse m’améliorer davantage. Durant ces trois jours de formation, j’ai appris qu’avant de débuter une séance d’entraînement, il faut tout d’abord se préparer et tout cela passe d’abord par la confiance en soi. Après, il faut planifier son entrainement avant deu venir former les joueuses. De même, il faut avant l’entraînement s’étirer, réveiller les muscles, s’échauffer et démarrer son travail à la fin aussi s’échauffer ».

Amirath Elary Sounkere : « Le camp FSPI me permettra de ramener plus de filles en les faisant rester dans le milieu. Après ces trois jours de formation, j’ai retenu qu’il faut apprendre à connaître nos joueuses, qu’on doit prendre en compte leurs états psychologiques. Car, un coach est à la recherche de ce qui doit faire la différence et à la recherche des détails. J’ai retenu que la violence verbale est interdite. C’est-à-dire, il ne faut pas que l’impact au départ soit négatif. D’y Camp, j’ai aussi appris l’autonomie du sportif (sa capacité de travailler sans attendre le coach) et en fin nous avons vu quelques principes de Basket-ball pour faciliter le jeu ».

 

Koïmath Bouraïma : « Je suis très contente d’avoir participé à ce Camp qui a été très bien organisé et profitable. En trois jours, nous avons beaucoup appris et nous espérons qu’il y aura d’autres initiatives allant dans ce sens, par la grâce de Dieu et l’effort de notre Fédération, de l’Ambassade et du Gouvernement. En trois jours nous sommes passées par deux phases, l’une théorie et l’autre pratique. Pendant la phase théorique du camp, nous avons parlé de l’importance de la connaissance de l’histoire de nos enfants et de ceux avec qui on travaille. C’est capital pour motiver, adapter, intéresser et pour savoir parler à nos enfants. Par notre confiance, notre présence, la qualité de nos connaissances, notre façon de leur transmettre nous devons être de bons exemples pour nos joueuses. Nos joueuses doivent trouver en nous un moyen d’avancer, d’aller plus loin et surtout ressentir de l’amour en nous. Nous avons également parlé de l’échauffement et précisé qu’il faut que nos joueuses soient en mesure d’avoir l’autonomie sportive. Ainsi, elles doivent connaître les phases de l’échauffement, savoir quoi échauffer et comment le faire même quand l’entraîneur n’est pas là afin de prévenir les blessures et autres. Nous entraîneurs devons refaire l’échauffement et passer par toutes les phases notamment l’échauffement musculo-tendineux, l’échauffement proprioceptive, l’échauffement articulations, l’échauffement cardiovasculaires, car ce n’est pas parce qu’il fait chaud que le corps est chaud. La seconde phase de nos séances a consisté à appliquer les éléments de la séance théorique à la pratique. De cette phase, j’ai retenu qu’il faut adapter l’exercice proposé à l’âge de nos enfants, utiliser bon langage avec nos joueuses, leur lancer des défis pour les amener à donner le meilleur. Par ailleurs, l’entraîneur doit lui-même faire les exercices d’’échauffement qu’il propose afin de savoir si c’est réalisable. La phase Pratique était assez enrichissante ».

 

Pérez Lekotan

 

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