Tuesday, November 5, 2024
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Football – Conférence de presse Gaston Zossou : « Qui a donné le  »OK » d’une Conférence de presse à charge contre la Fbf ? » ; Sosthène Sèflimi se questionne

  La conférence de presse du Directeur Général de la Loterie Nationale du Bénin (LNB) et Président de Loto-Popo, Gaston…



 

La conférence de presse du Directeur Général de la Loterie Nationale du Bénin (LNB) et Président de Loto-Popo, Gaston Zossou pour exposer son mécontentement au sujet de l’arbitrage continue d’animer les débats. Au lendemain de la décision conservatoire de la Fédération béninoise de Football (Fbf) qui interdit Gaston Zossou d’accès au stade, c’est Sosthène Sèflimi consultant en gestion de projets sportifs qui donne son avis sur le sujet.

 

« La Loterie Nationale du Bénin (LNB) est une Société d’Etat. Loto-Popo est une société Sportive créée avec les ressources de la LNB. Loto-Popo est donc une société d’Etat. Alors, une Société d’Etat peut-elle s’en prendre aussi vertement à une institution comme la Fbf ? Qui a donné le  »OK » pour la tenue d’une Conférence de presse à charge contre la Fbf ? Une conférence de presse qui explique globalement que le Championnat professionnel n’est pas une compétition sincère. Une compétition qui n’est pas crédible mais à laquelle prennent part plusieurs sociétés d’Etat qui engagent des ressources publiques. On dépenserait alors des milliards de Francs publics pour un simulacre de compétition ? A quel moment de l’histoire les arbitres sont-ils devenus manipulables ? Après le sacre de Loto-Popo la saison dernière ? Ou bien, ces arbitres se sont-ils accordé une saison d’incorruptibilité pour que le titre de Loto-Popo puisse être déclaré vierge de toute manipulation, immaculé sous toutes les coutures ? Si les arbitres sont corrompus, c’est qu’ils peuvent être manipulés par tout le monde. Surtout par les plus riches. On peut en toute responsabilité faire des réclamations contre les arbitres et pester même, quand on n’est pas content du verdict rendu par la Commission en charge d’étudier les réclamations. Mais c’est dangereux et contre-productif de prendre l’argent de l’Etat pour réunir la presse et de faire pourfendeur d’un processus de professionnalisation qui est à ses débuts et qui a déjà des difficultés à prendre forme durable. Les sociétés sportives existent globalement de nom. L’argent est disponible, mais le travail de structuration administrative n’est pas fait par endroit et n’a encore abouti nulle part. Il y a du boulot ».

 

Réalisation : Pérez Lekotan

 

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