Aïkido : Organisation du 1er Keiko National d’Amitié de l’année 2024 en Aikido

Le dimanche 03 mars 2024, le Phénix Aïkido Club de l’école d’aïkido Mugaijuku a accueilli de 16h00 à 19h00, dans le Dojo de l’ACADÉMIE D’ARTS MARTIAUX DJEGOU HIPPOLYTE au quartier Dégakon à Akpakpa le premier meeting national d’Aïkido de l’année 2024. 

Cette rencontre qui se tient trois fois par an au minimum est une activité originale initiée par les pratiquant de la discipline martiale. Elle est l’occasion pour les aïkidoka de diverses écoles et divers club de se rencontrer, de faire des échanges sur le plan technique, de s’améliorer dans la pratiques et de découvrir de nouvelles approches méthodologiques d’enseignement de l’ aïkido. Avec la démultiplication des associations d’aïkido sur le territoire national et l’engouement croissant pour cette discipline aussi bien chez les enfants que les adultes, les responsables mettent l’accent sur la nécessité de fédérer les efforts de promotion de l’aïkido.

Ce dimanche, toutes les écoles étaient donc représentées sur les tatamis dans une ambiance très chaleureuse. Tour à tour, les instructeurs délégués par chaque école à savoir, Thierry DJACOTO pour MUGAIJUKU , Mesmin HODONOU pour CERCLE DES ÉLUS, Théodore HOUNNOUVI pour SHOWA AÏKIDO CLUB, Théophile DAGBA pour AIKIKAI DU GOLFE, ont animé la rencontre pour le bonheur de la cinquantaine de participants. Ils ont mis l’accent sur l’importance du travail des techniques de base, partant des déplacements, en passant par les chutes avant même d’en venir aux techniques de défense elles-mêmes. 

La séance a connu son épilogue sur une animation technique de Maître Dave BRAHI, fondateur de MUGAIJUKU AÏKIDO. Il a mis un point d’orgue sur le fait que se défendre commence d’abord sur des comportements pour éviter de se mettre en situation de danger. En effet l’application des techniques martiales en dehors des tatamis des salles d’entraînement ne doit subvenir qu’en cas de force majeur et de circonstance de légitime défense, ou ne pratiquant n’a plus d’autre alternative. La phase technique a laissé dès lors place un agape au cours duquel les aikidoka ont eu l’opportunité de faire de plus amples connaissances et mener des discussions sur l’avenir de l’aïkido au Bénin. Notons qu’ une participation satisfaisante des moins de quatorze ans. La seule ombre au tableau a été l’absence des aikidoka du septentrion pour des raisons logistiques. Les rideaux sont donc tombés aux environs de 19h00 avec l’espoir de se retrouver bientôt plus nombreux, venant de tous horizons.