Tuesday, December 24, 2024
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Football – Ecureuils : « Les échecs du passé sont derrière nous » ; Mohamed Tidjani



 

Mohamed Tidjani, la nouvelle trouvaille de Moussa Latoundji était ce matin sur l’émission 5/7 Matins de la télévision nationale. Le défenseur prêté par le Slavia au Fk Teplice a été reçu par Blaise Adankpo et Herman Amegan.

 

Comment avez-vous vécu votre première convocation avec le groupe Ecureuils ?

 

C’était décevant de ne pas avoir rejoint le groupe à Antalya parce que là-bas j’aurais montré toutes mes qualités au groupe, à l’entraîneur et au staff. Mais le plus important, c’est que je suis là aujourd’hui et je donnerai tout pour me faire une place dans cette équipe. Je pourrai apporter ma pierre à l’édifice. Je parle pas beaucoup mais le terrain parle pour moi.

 

Où est-ce que vous avez commencé le football et quel est votre parcours?

 

J’ai commencé dans un tout petit centre de formation en Côte d’Ivoire  »Réal D’Afrique », et de là je pars directement en Espagne, au Rayo Vallecano où j’ai passé trois ans. De l’Espagne, j’atterris en République Tchèque où j’ai joué la D3, ensuite la D2 et la troisième année j’ai signé au Slavia ( D1).

 

Êtes-vous satisfait de votre saison?

 

Je dirai pas que je suis satisfait parce que je reviens d’une longue période de blessure. Ensuite j’ai enchaîné 16 matchs et là je me sens bien. Je pourrai faire plus. J’ai confiance en moi.

 

Pourquoi avoir opté pour le Bénin quand on sait que vous possédez la double nationalité Ivoiro-Béninoise ?

 

Comme tout jeune, on a envie de connaître ses origines et mon père me parlait chaque fois du Bénin. Et tout de suite, quand le sélectionneur m’a fait appel, j’ai pas hésité. J’ai dit, c’est le moment d’apporter quelque chose à mon pays d’origine, le Bénin.

 

Est-ce que vous avez été approché par Patrice Beaumelle, l’ex sélectionneur de la Côte d’Ivoire et les autorités fédérales ?

 

Oui, bien-sûr ! Mais, après j’ai opté pour le choix concret. Je me suis dit qu’il faut que j’apporte quelque chose à cette nation, à mon pays d’origine. Voilà ! De loin, déjà je suivais l’actualité des Ecureuils.

 

Qu’est-ce qui vous a fondamentalement marqué depuis que vous avez rejoint le groupe?

 

L’ambiance ! Elle est formidable ! Le groupe vit bien. À peine j’arrive et je vois des mecs me taquiner  » le fameux Tidjani est là  ». L’ambiance est parfaite.

 

Comment est-ce que ça se passe avec le sélectionneur national, Moussa Latoundji ?

 

La première fois, tout de suite, il m’a dit:  » Je te veux, tu es un joueur qu’il me faut ». Il s’est déplacé en République Tchèque, à Prague. Il a une très belle approche. Il est franc. Il m’a parlé du Projet des Ecureuils. Ça m’a vraiment fait plaisir. Aussi, après les premières séances à Cotonou, il s’est rapproché de moi et a voulu savoir si tout va bien. Il est proche de ses joueurs et j’aime beaucoup. C’est ce qu’il me faut.

Un mot à l’endroit du public béninois…

 

Je demanderais aux supporters des Ecureuils de nous soutenir. Désormais, les échecs du passé sont derrière nous. Venez nous soutenir. C’est ensemble qu’on va faire de belles choses.


Transcription: Roméo AKLOZO

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