Fédération Béninoise de Triathlon : La part de vérité de Richard Assah qui expose ses détracteurs

Suite à la validation de sa réélection à la tête de la Fédération béninoise de Triathlon (FébéTri) validée par le Comité national olympique et sportif béninois (Cnos Ben), Richard Assah était face aux professionnels des médias ce lundi 30 mai 2022 pour livrer sa part de vérité dans le conflit qui règne au sein de la FébéTri.

 

Alors que Carlos Bossouvi, ancien Secrétaire général de la FédéTri se proclame également Président de l’instance dirigeante du Triathlon béninois, Richard Assah monte au créneau et s’explique : « Au cours de notre premier mandat de 4 ans, Carlos Bossouvi était le Secrétaire général mais il n’a pris part à aucune réunion. Deux ans après, nous avons estimé qu’il n’était plus possible d’avoir un Secrétaire général qui était tout le temps absent. Alors, au cours d’une Assemblée générale extraordinaire, nous avons procédé à son remplacement conformément aux textes de la Fédération ». Richard Assah affirme ensuite que dans le déroulement des élections, son protagoniste Carlos Bossouvi, n’a jamais rempli les conditions nécessaires pour présenter sa candidature au poste de Président de la FébéTri: « Selon les textes de la Fédération et plus précisément selon l’article 6 du code de l’éthique, si vous n’avez jamais été membre du comité exécutif ou si vous n’avez jamais fait une olympiade de ce bureau, vous ne pouvez être ni Président, ni Secretaire général de la Fédération. Vous êtes éligibles aux autres postes mais pour ces deux postes cités, vous n’êtes pas qualifiés. Ce sont donc ces textes qui ont frappé certains candidats dont Monsieur Carlos »; déclare Richard Assah avant de poursuivre : « Nous l’avons autorisé à être candidat pour les autres postes mais il a estimé que nous n’avons pas le droit de lui appliquer ces textes ». A en croire Richard Assah, la discorde et les troubles sont nés à partir de cet instant mais le Président rassure : « Il n’y a pas de crise. Ce n’est qu’une seule personne qui est à la base de ce qu’on observe».

 

Malgré cet état de chose, Richard Assah révèle ne pas être contre une idée de réconciliation. Le Président rassure qu’il usera de son pouvoir pour faire tout le nécessaire afin de ramener la paix : « À demande du Cnos Ben, je me fais le devoir d’œuvrer pour le retour de la paix. Je les convoquerai de manière individuelle. Ils peuvent ne pas accepter de répondre favorablement. Dans ce cas, nous mettrons en application nos textes »; a-t-il promis.

Audace Azondékon